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josé alfarroba - Page 6

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 14 – PREMIERES SAISONS DU THEATRE-CINEMA

    Octobre 2012 est un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien reprend aujourd’hui ses petits coups de projecteurs sur ce théâtre et les premières saisons de José Alfarroba, puisque nous avions raconté son  arrivée à la tête de théâtre Mercredi dernier.

     

    « Je suis donc arrivé en 1997, la saison avait déjà été lancé par Ivan Morane. Ma première saison remonte à 1998, avec beaucoup de musique du monde, un peu de théâtre, du classique, des spectacles pour enfants parce qu’il y avait une tradition de ce théâtre pour les jeunes, avec deux compagnies en résidence qui présentaient toujours le même spectacle. J’ai voulu l’ouvrir à d’autres compagnies. Et j’avais un beau carnet d’adresse constitué au théâtre Ruteboeuf avec beaucoup d’artistes confirmés  qui étaient moins chers à l’époque comme Jane Birkin. Avec dés le départ, une population qui avait vraiment très envie de culture. La période était beaucoup plus propice, à cause de la crise de l’époque, les gens se déplaçant beaucoup plus, les abonnements marchant très fort, même si la TV et surtout Internet faisaient de la concurrence » reconnait José Alfarroba

     

    Il s’était donné pour objectif de développer la programmation cinématographique au « théâtre-cinéma » Le Vanves comme il dénomme ce lieu de culture, « en lui confèrant une plus grande régularité, en favorisant la V.O. en, faisant preuve d’imagination avec des cycles, des rencontres, des nuits, avec le festival des premiers films  (avril 1998). Puis de donner une plus grande part à la musique et à la danse en commençant avec le danseur Hervé Dias sans oublier de soutenir la jeune création avec parmi les premiéres compagnie, la Compagnie Eclats d’arts dont le spectacle coproduit avec Vanves a été présenté a festival d’Avignon 1998. Enfin « de rendre la programmation culturelle plus pétillante encore avec des spectacles phares susceptibnles de draîner le public ».   Ainsi 1998-99 a été marqué par une étonnante diversité de spectacle, une centaine, et de spectacles pluridisciplinaures (26) alliant musique, danse, marionettes et cinéma, ouvrant la voie à différents festivals qui ont marqué les saisons suivantes avec Chorus et son Tremplin de la Chanson, MAR.T.O. (Marionnettes et théâtre d’objets pour adultes) partagé avec  d’autres villes voisines

     

    2000/01 a été marqué par une parenthése obligeant le théâtre à organiser sa saison dans le chapiteau du Magic Mirror, à cause de l’incendie du marché. Et le public a, malgré tout, répondu présent, pour cette saison marquée par des spectacles de renom : Arthur H, Le Quatuor, Casa de la Tro va, Alex Metayer, Buffo…, la 4éme édition d’Art Danthé avec Toméo Vergés… 2002/03 a vu un hommage particulier rendu aux femmes grâce aux brillantes prestations de Jane Birkin, Emmanuel Devos, Annie Girardot, Bernadete Lafont, et aux jeunes talents dans le cadre de « Vanves en Scéne » avec 13 artistes, puis de « premières scénes » après,  élaboré avec le conservatoire, Art Evolution, l’espace A.Gazier, le service jeunesse « Entrez les Artistes »  permettant à des aléves du Conservatoire, des adhérents d’une association culturelle de monter sur scéne dans des espaces professionnelles : « Notre objectif est d’offrir la possibilité à tous les porters de projets amateursde s’intégrer dans la vie culturelle locale ».  Ainsi, pour la saison de ses 20 ans, le Théâtre Le Vanves avait attiré 21 000  spectateurs au cinéma avec 130 films diffusés et 9114 personnes pour 55 spectacles présentés sur scéne.

     

    « J’ai monté ainsi 15 saisons culturelles entre 1997 et 2012. La saison s’est peut être rajeunie au niveau des spectacles, avec un peu plus de prises de risques, moins de choses déjà confirmées. Je voulais que la ville de Vanves trouve une image différente des autres. Je me suis rendu compte que l’on trouvait toujours les mêmes artistes dans les programmes de théâtre qui se succédaient les uns après les autres. Et je me disais à Vanves, qu’est-ce que l’on peut faire pour que cela devienne un lieu un peu à part. Grâce à la jeune création avec des prises de risques, et puis cela ne coûtait pas trop cher, car le budget était limité. D’ailleurs depuis que je suis là, la subvention de la ville a baissée, tout simplement parce que j’ai doublé les recettes, avec des subventions extérieures, et la billetterie du cinéma ».

    A SUIVRE…

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 1 - LA GENESE

    Octobre 2012 est un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donnera plusieurs petits coups de projecteurs jusqu’au vacances de la Toussaint avec le témoignage de tous les acteurs de ses 30 saisons culturelles de Daniel Miguel Maréchal jusqu’à José Alfarroba, ses deux principaux directeurs qui ont imprimé de leurs marques ce théâtre qui leur est devenu très cher. Il est tout à fait  intéressant de noter qu’au départ, ils n’avaient vraiment pas l’intention de s’en occuper, et qu’ils s’y sont énormément attachés.   

     

    A l’origine ce théâtre était un parallépipéde de béton qui est resté vide longtemps (entre 1971/74-1981/82) après la construction du Centre Administratif,  du nouveau marché couvert et de la bibliothéque, avec la tour de logements à l’initiative d’André Roche, maire de Vanves (1965-80). « Il avait demandé un emplacement pour une salle des fêtes. Il y tenait ! Il voulait absolument que cela se fasse.  Mais il était très affaibli par la maladie, dans les derniers temps » raconte Daniel Miguel Maréchal. Annie Jouhet, maire adjoint, lors  son inauguration, avait fait un rappel historique intéressant : « En 1977, la commission des affaires culturelles municipales s’était donnée un objectif : réaliser à Vanves une salle polyvalente. Pour tenir compte de l’avis des vanvéens, nous avons réalisé une consultation en 1978 dans Vanves Infos qui fit apparaître le souci de voir s’ouvrir une salle qui répondrait aux aspirations culturelles, qui serait toujours prêt à accueillir ce qui est à la mode et toutes les formes de cultures qui plaisent aux vanvéens ».  

     

    Gérard Orillard après son élection en 1980 a repris le dossier de cette salle polyvalente et a insisté pour que Daniel Miguel Maréchal prenne en main ce dossier,  plutôt que d’autres concurrents, à cause de son passé théâtrale. « Il avait exigé de l’administration que l’on fasse un dossier pour l’aménagement de cette salle et qu’on le présente aux affaires culturelles (DRAC). Malheureusement, le dossier a été retoqué, ce qui l’a vexé. Il m’en a parlé et je lui expliqué que ce n’était pas trop surprenant, car ce dossier avait été monté pour une salle des fêtes. Il m’a dit alors  « vous vous en occupez ! ». Je n’ai pas pris cela comme un cadeau ! Comme j’avais encore quelques connaissances, je suis allé voir Bernard Guillaumot que je connaissais depuis longtemps, car on était de vieux amis, s’étant connu au TEP,  en lui disant « il faut absolument me faire un dossier ». Il m’a dit qu’il n’avait pas le temps, alors qu’il refaisait à Marseille le théâtre de la Crié. J’ai insisté pour qu’il me fasse seulement le dossier pour qu’il puisse  passer à la DRAC. Il l’a fait. Il a été accepté. La Région Ile de France  a remis 15% alors que ses responsables avait déjà budgeté l’affaire » continue de raconter André Miguel Maréchal en se  rappelant avoir amené Gérard Orillard jusqu’au bureau de Michel Giraud en urgence pour signer le contrat régional. « C’était le pactole. J’étais bien vu de tous ceux à Vanves qui ne m’aimaient pas. Et à partir de là, il a fallu le faire ! ». A suivre….